George K est poète, photographe, sculpteur et peintre... Entre sociologie et anthropologie, l’art de George K opère une sorte de classification des différentes couches de la société indienne en s’attachant souvent aux groupes et castes populaires défavorisés, tabou ou persécutés.
Dans cette exposition qui peut être vue actuellement à Paris, George K présente une série de peintures et de photographies qui démontre la fascination de l’homme envers la machine.
Les chauffeurs de Shringara au Kerala décorent leurs camions comme les acteurs du Kathakali se fardent pour imiter les divinités. Ce besoin compulsif du décor foisonnant de motifs colorés est la voie indienne vers la Beauté, qui n’est autre que l’accès au divin.
L’acteur danseur révèle, à travers son maquillage complexe, l’image irréelle qui est censée refléter le rôle d’un dieu qui chante les éloges des déesses. La mise en place lente et précise du masque sur son visage procède de la transformation de l’homme en divinité.
Le texte ancien écrit sur les tableaux ... est un éloge à la Beauté.
Avec ces oeuvres, George K explore la relation de la beauté plastique avec les sentiments profonds des hommes : l’amour, l’ego et la fierté.
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24-Kathakali Series 12 (Huile sur toile 180x120cm)